Publié par : vendeeglobe | 25 novembre 2008

Oups! changement de rythme

Un surcroît de travail, des obligations familiales, des soucis de connexion… les éléments se sont déchaînés pour nous empêcher la mise à jour du site.
Le blog sera mis à jour demain, promis, le temps de rassembler infos et témoignages de skippers.

Publié par : vendeeglobe | 20 novembre 2008

Jour 12. Sam Davies bronze sur Roxy

Alors que Loïck Peyron file en tête et continue de distancer ses concurrents, Samantha Davies a profité du soleil radieux à l’approche de l’équateur pour sortir le bikini et bronzer sur Roxy.

L’ambiance était donc à la détente aujourd’hui. Sur son site, Roland Jourdain dévoile en vidéo ses deux compagnons clandestins, et demande aux internautes quelques conseils d’élevage. Et une question: Bilou doit-il garder les grillons? (taper 1) ou les expulser? (taper 2).

Dee Caffari, actuellement 16e, semble requinquée. « La plus grosse erreur à faire dans la vie, c’est de continuellement craindre de faire une erreur, cite la navigatrice, alors je me suis reprise en mains aujourd’hui et je me suis concentrée pour faire avancer Aviva vers le Pot au Noir, qui est mon prochain obstacle. (…) Je ferais encore des erreurs, mais la meilleure partie de l’histoire c’est déjà d’être ici avec la chance de pouvoir les faire ».

Jérémie Beyou, 9e, semble également savourer la course. « Une petite citation d’un météorologue célèbre: »Quand on passe de la terre à la mer, on change totalement de fonctionnement spatio-temporel : ce que tu peux faire en 1 minute à terre, va te prendre des heures en mer. Il faut savoir s’adapter! » Dans les calmasses comme celle ci, faire juste 4 milles peut prendre plusieurs heures…! Et ça va durer! »

Et Yann Eliès se languit d’arriver dans ce fameux Pot…  » Cela fait deux jours qu’on en parle et qu’il m’occupe bien la tête : je me languis de m’y mesurer et j’y arrive enfin ! J’ai déjà eu une petite panne d’alizé hier. Cette zone de convergence entre les vents du nord et ceux du sud reste très difficile à appréhender. (…) Nous avons eu un début de course super excitant, passionnant à vivre en tant que marin. Dans le groupe de tête, les écarts restent assez serrés. Cette phase se caractérise par l’intensité de la compétition : même si nous nous ne voyons pas beaucoup, nous sommes très proches les uns des autres et la flotte se regroupe de plus en plus. Effectivement, tout porte à croire que la latitude 0, cette ligne aussi imaginaire que symbolique, nous offrira une belle ligne de départ. Le coup d’envoi pourrait être donné avec le passage du premier dès demain en fin de journée . Place ensuite à la grande descente de l’Atlantique sud : au près dans les alizés du sud-est ! « 

Jean-Baptiste Dejeanty, lanterne rouge de la course, affiche la plus belle progression de la journée. Le moral du skipper est toujours au beau fixe, et l’humour du navigateur s’affiche dans les billets du blog de Maisonneuve.

Ambiance beaucoup moins rose pour Jean Le Cam. Le skipper de VM Matériaux dégringole dans le classement. Il est actuellement 10e.

Raphaël Dinellli s’est quant à lui réveillé hier avec une voile déchirée! « Et je n’ai pas fini ! J’ai voulu l’affaler, la toile est tombée à l’eau, s’est prise dans la quille… J’ai essayé de le récupérer en faisant une marche arrière, mais tout seul, ce n’est pas facile. Je ne pouvais pas envisager de plonger, le bateau était trop rapide. Bref, les bouts se sont emmêlés, j’ai eu peur que ça se prenne dans les safrans. Récupérer 200m2 de toile sous l’eau, ça met en forme ! Ca m’a pris 3 heures à tout dégager…je suis rincé ! Quant au gennaker, je l’ai perdu. Il me reste le petit que j’essaierai de préserver jusqu’au bout. »

Classement 20 nov, à l'arrière

Classement 20 nov, à l'arrière

Classement 20 nov, à l'avant

Classement 20 nov, à l'avant

Publié par : vendeeglobe | 19 novembre 2008

Jour 11. Deux passagers clandestins chez Jourdain

Alors que Loïck Peyron file devant, et est entré dans le pot au noir cet après-midi (zone de convergence intertropicale), à sa suite, quelques bouleversements.

A 16 h aujourd’hui, Jean Le Cam sur VM Matériaux avait perdu 6 places, passant en 8e position. Quelques soucis de pilote automatique, qui a obligé le skipper à bricoler, et à stopper net le bateau durant près de 5 heures, alors que les autres continuaient de filer autour de lui.  « J‘ai essayé les quatre modèles que j’ai à bord et j’ai vraiment eu du mal à trouver les raisons de la panne. J’ai tout démonté, c’était le chantier dans le bateau… (…) Un Vendée Globe c’est une succession de bons et de mauvais moments et chaque jour suffit sa peine », comme aime le rappeler Jean Le Cam. Mais VM Matériaux est reparti, et Jean va surement tout mettre en oeuvre pour récupérer sa seconde place perdue.

Sur le site de Bilou, un extrait audio de sa vacation d’aujourd’hui… Depuis hier, le skipper a deux passagers clandestins: deux grillons, un mâle et une femelle ont élu domicile sur le bateau. « Des bons copains! et on a pas souvent dans la vie l’occasion de faire un bout de route avec un grillon » plaisante Roland Jourdain.

Autre extrait sonore, cette fois-ci sur le site de Maisonneuve. Le skipper Jean-Baptiste Dejeanty revient sur son second départ des Sable « un moment exceptionnel, je ne m’attendais vraiment pas à ça, c’est le départ d’une belle aventure, et je suis super motivé… ça avance pas mal. ça reste un beau challenge à relever. Tous va bien à bord, je commence à trouver un peu ma place dans le bateau ».

Dejeanty est actuellement au large de la côte espagnole, et devait empanner cet après-midi. Il est actuellement à un peu plus de 2000 miles de Loïck Peyron, le leader.

Publié par : vendeeglobe | 18 novembre 2008

Jour 10. Météo capricieuse à l’approche du Pot au Noir

A l’approche du Pot au Noir, le classement se bouleverse d’heure en heure. En tête, toujours Peyron, Le Cam et Josse.  Mais dans le peloton, l’ordre n’est pas figé!

A l’arrière, Jean-Baptiste Dejeanty essaie de rattraper le canadien Derek Hatfield à 460 miles devant lui, et s’apprête à longer le Portugal, avec une moyenne de 20 noeuds.

Plus à l’avant, ce sont les épreuves de forces. Jérémie Beyou a enchainé les empannages toute la nuit. « Selon les modèles météo américains, j’aurais dû avoir 20 noeuds de vent la nuit dernière. J’avais donc préparé le bateau pour du vent portant. C’est-à-dire que j’avais concentré tout le poids à l’arrière. C’est un boulot de TITAN ! Et j’ai du tout redéplacer parce que le vent était beaucoup plus faible et instable. Ce matin j’ai 14 noeuds de nord et je ne sais pas d’où ça vient ! Les modèles météo sont incohérents. (…) Nous ne sommes pas encore dans le pot au noir qui paraît très Nord. Mais peut-être va t’il redescendre d’ici à ce que je l’atteigne … Hier soir, j’étais fatigué, je me suis décidé à manger, ranger le bateau, dormir … Ca fait carrément du bien. C’est du délire ce qu’il fait chaud. Si tu ne manges pas, que tu ne bois pas et ne dors pas, tu crèves ! »

Jonny Malbon
souffre. « La nuit dernière, j’ai essayé d’avancer rapidement vers le sud, mais après, j’ai dû empanner et partir vers l’ouest. Il va falloir souffrir un peu, car je sais qu’il n’y a pas de route par l’est. Je suis en train de regarder le Pot au Noir à plus long terme. Mais franchement, j’ai hâte de retrouver des conditions plus régulières, car je sens que ce bateau sera rapide. Je serai plus à l’aise en le poussant dans des conditions plus musclées.(…) La nuit dernière, ça allait. Mais la nuit précédente, je n’ai pas bien dormi, car il fallait être debout, et en fait, parce que je n’ai pas bien mangé et que je n’ai pas bien bu, je n’avais pas trop le moral. »

Dee Caffari connaît elle aussi des hauts et des bas. « J’avais tellement bien commencé et en une semaine, j’ai tout perdu si rapidement que c’est très frustrant. J’ai commencé au top alors j’imagine que je ne pouvais que descendre. J’ai vraiment cru au début que j’y arriverai mais dès que ces îles se sont mises sur mon chemin, et qu’elles ont nécessité une stratégie sur le long terme, mon manque d’expérience en la matière m’a pénalisée. Les vents ont vraiment été faibles alors il a fallu beaucoup bosser pour que le bateau continue à avancer. (…) Je devrais reprendre des milles quand les autres entreront dans le Pot au Noir, mais qui sait, c’est un peu la loterie. J’essaie de ne pas regarder les classements de trop près. »

A l’avant, l’ambiance est plus gaie. Armel Le Cleac’h, sur BritAir, entre dans le top 5, et « c’est plutôt plaisant de naviguer aux côtés des cadors. Ce matin, nous étions 5 bateaux sur la même ligne Est/Ouest. Je suis dans le sillage des meilleurs, je m’accroche, j’arrive à gérer le rythme effréné de la course. Jusqu’ici, le bateau navigue à bonne vitesse. »

Après plusieurs jours de remorquage depuis la Corogne, DCNS, le bateau de Marc Thiercelin vient d’arriver à Lorient, son port d’attache. Les photos sur le site des filières du talent. Sur son blog, le skipper revient sur son démâtage. Tout comme Kito de Pavant qui retrace sur son blog le démâtage de Bel.

Publié par : vendeeglobe | 17 novembre 2008

Jour 9. Chassé croisé au Cap-Vert

Les premiers skippers sont dans l’archipel du Cap-Vert, et les trois hommes de tête, Peyron, Le Cam et Josse, se livrent à un chassé croisé sans merci, durant la nuit. A 20 h hier soir, Loïck Peyron était en tête, suivi de Sébastien Josse, puis de Jean Le Cam.

Changement de ton ce matin à 5 h. VM Matériaux de Le Cam a pris la tête, suivit de BT de Josse et de Gitana Eighty de Peyron. Finalement, à 11 h, Peyron reprennait la tête de la flotte, doublant ses deux camarades, Jean Le Cam en second et Sébastien Josse en troisième.

Un petit chassé croisé que Loïck Peyron avait prédit samedi: « Selon les options des uns des autres, nous devrions assister à de petites bagarres dans les îles.»

A l’approche du Pot au Noir (voir le site officiel pour comprendre la zone ou encore le blog d’Armel Le Cleac’h pour une explication en vidéo), les tactiques diffèrent selon les skippers. Certains ont slalomé entre les îles, comme Peyron, d’autres ont préféré suivre la route de l’Est, tel Josse et Le Cam. Dominique Wavre a choisi une route plus à l’Ouest et s’en félicite : « Je suis content de mon option à l’Ouest même si hier elle m’a coûté des milles, je me suis fait rattraper par une bulle de hautes pressions et j’ai perdu du terrain mais j’essaye d’en regagner un maximum aujourd’hui, j’ai un bon angle de vent et ça me permet de faire d’assez bonnes moyennes. C’était un positionnement à long terme, c’est une trajectoire statistiquement idéale mais de temps en temps il y a des bulles de hautes pressions qui se promènent et peuvent ruiner les meilleurs calculs. »

Vincent Riou, sur PRB, a également dévié à l’Ouest. « Ca va impeccable. Je suis passé dans l’ouest du Cap Vert ce matin tôt. C’est en train de redémarrer. On a été ralenti sous le vent de la plus haute île du Cap Vert. Je suis à côté de Paprec Virbac au vent devant (…) Il y a quatre ans, nous étions allés super vite, c’est certainement un peu plus rapide cette année mais pas fondamentalement différent. Mener son bateau à la bonne vitesse, c’est un choix personnel. Par contre, dire que le groupe de tête appuie à fond, c’est exagéré. C’est un bon rythme, une bonne cadence mais rien de déraisonnable. »

Ce que semble confirmer Bilou: « Nous sommes donc pour la plupart dans un grand bord de glisse le long de l’Afrique, à essayer de trouver l’éternel compromis entre vitesse et sécurité du matériel (…) Toute la course se fera à fond de toute façon, mais dans le grand Sud, on voit les choses différemment ; mais j’anticipe… »

A l’arrière, Yann Eliès perd un peu de terrain mais ne semble pas en prendre ombrage. « Je me suis fait un peu distancé par les premiers, mais je ne suis pas loin de mon objectif, celui des 100 milles de retard. J’ai perdu un peu de terrain sur cette route ouest quand l’anticyclone s’est mis à gonfler lors des derniers jours, mais à présent je suis idéalement positionné pour passer le pot et j’ai plutôt bien négocié l’archipel du Cap Vert. Je n’ai pas subi de dévent, je n’ai pas perdu plus de temps : c’était important de ne pas rester encalminé dans le truc… »

Michel Desjoyeaux remonte doucement et surement, et Jérémie Beyou a du faire des choix tactiques… « Hier, il a fallu faire des choix de trajectoires en fonction des modèles météo pas vraiment raccords entre eux, en fonction des îles, en fonction des adversaires. Alors j’ai choisi de marcher au plus vite, de passer dans un trou de souris au nord de l’archipel. Je croyais avoir joué un bon coup…patatras, un vilain classement l’heure d’après et de nouveaux fichiers météo plus favorables à mes amis « westistes » me plongeaient dans un grand embarras. Rajouter à cela une intervention technique urgente en fond de cale par 40°C, et vous récupérez ce soir un Beyou bouillant de rage autant que de sueur! »

Petite baisse de moral pour Bernard Stamm? Il livre ses impressions sur son blog: « depuis le départ j’essaie encore de trouver des raisons à faire la course que je suis en train de commencer. Et à plus forte raison, pendant les deux périodes de pétoles molles que j’ai subi depuis les Sables. Jamais rien ne se passe exactement comme prévu, mais de là à imaginer un tel scénario, il y a un univers pour lequel je n’aurais évidemment pas signé, si on me l’avais proposé. Je suis un peu spectacteur de la course que je me suis acharné à préparer, avec toute mon équipe, pendant de longs mois, voir des années. Du coup, il y avait une question redondante qui me trottais sous le crâne: à quoi ça sert? (…) mais Cheminées Poujoulat glisse au portant avec juste ce qu’il faut de début de mer croisée pour corser un peu l’exercice. Rien que pour ça, ça en valait la peine. »

Publié par : vendeeglobe | 16 novembre 2008

Jour 8. Bilan de la première semaine de course

Voici déjà une semaine que les skippers ont quitté les Sables. Sur les 30 qui se sont alignés au départ, ils ne sont plus que 26 à courir.

Jean-Baptiste Dejeanty a quitté Port Olona aujourd’hui à 16 h 47 et a franchit la ligne à 17 h 15, accusant 8 jours de retard sur les premiers, mais ici, c’est notre chouchou et on y croit!

Pour un bilan précis et complet de cette première semaine, je vous conseille la chronique de Patrice Carpentier, navigateur et journaliste, sur le site officiel. Franchement, tout y est! Pas besoin d’en dire plus.

Les skippers profitent de leur premier dimanche calme à bord, au soleil… Loïck Peyron est toujours en tête, talonné par Sébastien Josse et Jean Le Cam, qui se disputent la seconde place. Rendez-vous demain, pour la seconde semaine de ce tour du monde.

Publié par : vendeeglobe | 15 novembre 2008

Jour 7. Le ménage de printemps

A l’approche des Canaries, le vent a mollit, et la chaleur fait peu à peu son apparition. Les skippers en profitent pour faire leur grand ménage de printemps, comme on peut le voir en faisant les tours des blogs et carnet de voyage:

Jérémie Beyou fait sa lessive.  » Il faut attaquer l’approche des îles du Cap Vert. C’est un petit bazar qui se profile peut-être dans l’Ouest immédiat de l’archipel. C’est le premier passage difficile à gérer, le deuxième ce sera le pot au noir. J’ai du soleil mais c’est récent. Je suis toujours en petite polaire et je porte le ciré juste pour manoeuvrer parce que c’est un peu humide. Dans le bateau c’est toujours le bazar. Il faut aérer, ranger, sortir les vêtements mouillés et les faire sécher … »

Lessive aussi pour Sam Davies, qui en a aussi profité pour nettoyer l’intérieur de sa coque où un bidon d’huile s’était déversé les premières heures…
Sébastien Josse s’attaque aussi au ménage: « les conditions de navigations sont vraiment très agréables. Aujourd’hui c’est nettoyage du bateau et du marin au programme« , imité par Armel Le Cleac’h: « J’ai fait un tour complet du bateau hier, mais il y’a encore un peu de rangement à faire : le coup de tabac de lundi n’a pas fait de gros dégâts sur BRIT AIR mais il a en revanche un peu tout mis en vrac dans le bateau ! Enfin comme ça, j’ai de quoi m’occuper ! « 

Tout va donc bien dans la tête de la course, un manque de vent mis à part peut-être.

A l’arrière, c’est la grande vitesse pour rattraper les premiers. Bernard Stamm sur cheminées Poujoulat tente de rattraper son retard, et vient de passer le cap Finisterre.
Le skipper est suivi par Derek Hatfield: « Tout va bien. Nous sommes en train de doubler le Cap Finisterre et nous progressons bien à travers le Golfe de Gascogne. Ce n’est pas du tout comme la première sortie! Il y avait plein d’émotions lors du nouveau départ des Sables d’Olonne. Tout se ralentit là-bas maintenant et j’étais content de repartir. Team Pindar m’a aidé énormément à tout faire pour pouvoir reprendre le départ et quelques membres des équipes d’Ecover et de Hugo Boss sont venus apporter leur assistance. C’était une bonne collaboration entre les équipes en somme. »

Jean-Baptiste Maisonneuve a quant à lui annoncer son départ pour demain dimanche, aux alentours de 16 h. Une décision prise en accord avec son équipe, comme annoncer sur son blog. Il participera à la vacation téléphonique avant son départ, demain entre 11 h 20 et 11 h 40. La vacation sera retransmise sur le site officiel.

Moins de chance pour Rich Wilson. Le skipper de Great American III souffrirait d’une côte fêlée.
 » Cela fait toujours mal. J’ai beaucoup discuté avec les médecins à Boston et par mail avec le Docteur Chauve (le médecin officiel du Vendée Globe) et les diagnostics semblent correspondre à celui du Docteur Weinwalt à Boston, qui m’a annoncé que j’ai une côte fêlée, car j’ai une douleur aiguë d’un côté, qui rend les changements de voile un peu pénibles « .

Publié par : vendeeglobe | 15 novembre 2008

Mais à quoi ça sert, un sponsor?

30 skippers se sont lancés dans le Vendée Globe cette année, et derrière eux, ou plutôt, à leurs côtés, des sponsors, sans qui le skipper n’aurait pas pu partir.

Qui sont ces sponsors?

Une entreprise, une marque récente, qui veut jouer « un coup de pub »… C’est le cas par exemple, d’Aviva, sponsor de Dee Caffari. Lorsque, il y a deux ans, la navigatrice envisage de réaliser le tour du monde à l’envers, contre les vents et contre les marées, elle frappe à la porte de l’assureur. « Aviva était alors une marque récente, et nous avions besoin de lui donner de la visibilité et de la notoriété. Tous comme de fédérer nos personnes dans le monde entier autour d’un projet enthousiasmant, explique l’un de ses dirigeants, et celui de Dee est arrivé à point nommé.  » Et lorsque la navigatrice a réussi son pari, bouclant son tour du monde en 177 jours, Aviva s’est retrouvé à la une des journaux du monde entier. Pari réussi.

Le sponsoring, c’est donc une rencontre, au bon moment et au bon endroit. Savoir frapper à la bonne porte et vendre son projet à un groupe. Armel Le Cleac’h a trouvé le soutien du groupe BritAir. « De mes expériences précédentes, je savais qu’un projet sponsoring voile avait toutes les qualités requises pour notre société, souligne Anne Le Bour, directrice commerciale de BritAir, il devait permettre de fédérer les salariés et donner de la cohérence à notre marque. Je voulais donc un skipper originaire de la baie de Morlaix, parce que le siège de BritAir est à Morlaix. Il se trouve qu’Armel Le Cleac’h était libre. Il est jeune et talentueux, j’ai foncé ».

Groupe Bel de Kito de Pavant, a bénéficié d'un engouement massif des salariés du groupe.

Groupe Bel de Kito de Pavant, a bénéficié d'un engouement massif des salariés du groupe.

Mais les patrons de ces boites n’ont pas tous le pied marin, et les vitres de leur bureau tournées vers la mer. Le patron du groupe Bel n’a pas cette passion de la mer, « mais il sait s’enthousiasmer pour des projets audacieux et efficaces » précise Guillaume Jouët, dircom chez Bel. Le groupe a choisi Kito de Pavant. Et entre les salariés et le navigateur s’est tissé une étrange relation, faite de fierté et de rêve. « Le projet permet de fédérer autour d’un projet commun nos 11 500 salariés en France, en Ukraine, au Maroc ou encore en Syrie ». Une solidarité qui s’est retrouvée, lorsque Kito de Pavant a rebroussé chemin vers les Sables, mercredi, après avoir démâté. Une trentaine de salariés du groupe était sur le quai pour l’acclamer.

Le Sponsoring permet donc d’unifier un groupe, et de réunir les salariés derrière un projet porteur. Mais c’est aussi un moyen de communication efficace: des voiles majestueuses qui tiennent lieu d’affiches géantes, dans les unes des journaux du monde entier, que ce soit dans la presse écrite, à la télévision ou encore à la radio.

Ne le cachons pas, les retombées financières peuvent être très importantes. PRB a sponsorisé son premier bateau en 1992, et depuis le chiffre d’affaires de l’entreprise double… tous les 5 ans. Idem pour VM Matériaux qui a vu son chiffre d’affaire augmenté de plus de 18% en 2007…

Le Sponsor est également nécessaire pour le skipper. Un 60 pieds est une énorme machine. Il faut investir énormément dans la préparation du monocoque. Le groupe Bel a investit 8 millions d’euros en quatre ans. DCNS a quant à lui misé 3 millions sur le bateau de Marc Thiercelin… Lorsque les marins doivent abandonner, comme ce fut le cas pour ces deux bateaux, les sponsors ne cachent pas leurs inquiétudes. Mais restent malgré tout derrière le skipper. « On va continuer à capitaliser sur ce sponsoring » conclu Guillaume Jouët, du groupe Bel.

Source: Challenges, n°143 du 6/11/08 et Ouest-France du 14/11/08
Publié par : vendeeglobe | 15 novembre 2008

Participez au Vendée Globe sur virtualregatta.com!

Le site officiel du Vendée Globe propose un lien intrigant, à droite, proposant de participer, virtuellement, à la course mythique.

Le site VirtualRegatta.com permet en effet de participer aux grandes courses nautiques de la planète.

Plusieurs milliers d’internautes participent au Vendée Globe virtuel. A l’heure où cet article est rédigé, nous sommes 81 595 skippers a braver l’atlantique!

La console de bord

La console de bord

Voici un aperçu de ma position, ce vendredi à 21h15 : 77 035e. Bah oui, pas glorieux, mais comme vous pouvez le constater avec la trajectoire (simulée en violet), et bien j’ai failli m’échouer sur les côtes du Portugal. Il s’en ai fallu de peu!! 😉 et il a ensuite fallu revenir dans la course, ce qui m’a fait perdre un nombre incalculable de places en quelques heures…

Mais bon, le bateau semble filer dans la bonne direction à l’heure actuelle, sous Spi Léger, à un peu plus de 11 km/h…

Mon pseudo: Vaness85. Qui se joint à la course??

Ps: j’oubliai, le vainqueur empochera 10 000 €.

Publié par : vendeeglobe | 14 novembre 2008

Jour 6. Le peloton de tête file sous la lune…

Jean-Baptiste Dejeanty a annoncé au PC course qu’il prendra sa décision de repartir ou non, samedi.
Le problème étant de se retrouver seul, dans les mers du sud, tandis que les autres concurrents remonteront l’atlantique. Le skipper de Maisonneuve dîne ce soir avec son équipe pour prendre sa décision.

Devant lui, Mich’ Desj’ essaie de rattraper ses concurrents, se comparant à « une voiture de flic qui essaie de rattraper les bandits« .

La flotte de tête, Loïck Peyron, Jean Le Cam, Jean-Pierre Dick, Sébastien Josse, Yann Eliès, Armel Le Cléac’h, Roland Jourdain, Vincent Riou et Mike Golding, filent à toute vitesse, inquiétant Jérémie Beyou, actuellement 10e. « Les gars devant vont vraiment vite. Quand je me mets à leur rythme, ça me fait mal aux tripes, je souffre pour le bateau. Je suis surpris par leurs prises de risques. Je ne fais la morale à personne, mais je ne me sens pas de naviguer comme ça. C’est dur de les voir partir. Mais je sais aussi que le matériel te rappelle toujours au mauvais moment ce que tu lui as fait subir… « 

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